Cette nouvelle directive de l’Union Européenne concernant l’amélioration du contrôle technique a pour objectif d’optimiser la sécurité routière et de prévenir au mieux d’éventuels accidents de la route. En effet, afin de limiter le nombre de personnes qui perdent leur vie dans une mésaventure tragique à bord de leur voiture, tous les États membres de l’UE se voient dans l’obligation de mettre en place cette nouvelle réglementation. Que doit-on retenir de ce nouveau dispositif ? Quels sont les points de contrôle rajoutés ? Est-ce que nous sommes tenus de faire des réparations sur notre voiture ? Voilà de nombreuses questions auxquelles nous allons répondre.
Tour d’horizon sur les nouveaux points de contrôle
Plus exigeant, le nouveau contrôle technique comporte des modifications au niveau des points de contrôle et des sanctions prescrites en cas de défaillance ou de non-respect des règles promulguées. Tous les véhicules présentant un risque pour la sécurité routière seront donc soumis à des pénalités. Cela étant, il est bon de noter que la fréquence du contrôle technique périodique reste la même. Si on a le projet d’acheter une nouvelle voiture, on a le choix entre un mandataire auto et un concessionnaire. Ces deux options présentent en elle-même des avantages et des contraintes. Si le mandataire automobile se charge de trouver le véhicule qu’on souhaite avoir, d’occasion ou neuf, et de négocier le prix à notre place, avec le concessionnaire, on est déjà en face du revendeur officiel d’une marque de voiture en particulier ou de plusieurs marques. Ces deux professionnels sont tous les deux tenus de prendre en compte les changements incluent dans ce nouveau contrôle technique 2018, car cela peut présenter un grand impact sur leur chiffre d’affaires.
Ce que la réforme du contrôle technique change
Comme précisé plus haut, il n’y a pas de changements au niveau de la fréquence du contrôle technique périodique. Si les voitures particulières de moins de 3,5 t doivent passer par un contrôle technique tous les 2 ans, un véhicule neuf fera toujours son contrôle technique 6 mois avant la quatrième année de sa mise en circulation. Ce sont surtout au niveau des points contrôlés, des niveaux de défaillance et des contrôleurs qui connaîtront un renouvellement. Nous pouvons particulièrement mentionner l’augmentation du nombre de points de contrôle de 123 à 133, du surcroît du nombre de défaillances de 410 à 610, de la diminution du nombre de fonctions contrôlées de 10 à 9 et de l’ajout d’un autre niveau de non-conformité. Ce que l’on doit retenir est que le contrôle technique touche dans son ensemble le freinage, la visibilité, l’identification, la direction, la carrosserie, les organes mécaniques, l’éclairage, le niveau sonore, la liaison au sol, les divers équipements, la pollution et la signalisation. En tout cas, il est plus strict que le contrôle technique établi en France depuis 1992.